Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue,
Rêveur, j'en sentirai la fraicheur à mes pieds,
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien,
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud (1854-1891)
Joli poéme qui illuste parfaitement des images d'une végétation avancée. On se croirait dejà en été.
RépondreSupprimerBelle soirée jocelyne
Elle est bien belle ta balade Viviane, et le poème que tu as choisi l'accompagne à merveille. Bonne soirée et Bises
RépondreSupprimerLe poème de Rimbaud est si beau et si juste, je ressens exactement la même chose lors des balades champêtres. Il n'y a pas que les fleurs de nos jardins pour nous enivrer, les belles sauvages sont si merveilleuses ! Joyeuses Pâques
RépondreSupprimerLes fleurs des champs en grand nombre sont magiques je trouve et par beau temps quel plaisir de découvrir toutes ces fleurs et de chercher leurs noms.
RépondreSupprimerPar contre pour le vent qui souffle chez nous aujourd'hui je ne serais pas d'accord avec Arthur Rimbaud tant il est désagréable.
J'espère qu'il nous apportera de la pluie prévue déjà pour aujourd'hui mais rien.
Bonnes fêtes de Pâques
Quelle jolie prairie !!! Et ce poème, je l'aime à la folie... J'ai l'impression d'entendre chanter les grillons !!!
RépondreSupprimerJolie promenade, on se croirait deja en ete, chez fou quand meme.... Bon week end de Pâques
RépondreSupprimerUn poème comme je les aime, simple mais tellement réjouissant !!!! Merci !
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